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INAUGURATION DU LOGEMENT COMMUNAL

OF du 2 mai 2023 

Rémy Laplanche, maire de Tourville-en-Auge : « C’est énorme le fossé entre être adjoint et maire »

Municipales, trois ans déjà ! Rémy Laplanche est conseiller municipal depuis 46 ans, dont sept mandats en tant que 1er adjoint. Lors des élections de 2020, il s’est représenté avec trois conseillers sortants et une nouvelle équipe. Il a été élu le 25 mai 2020. Mercredi matin, c’est un maire discret qui se dit comblé. L’occasion pour lui de faire le tour d’horizon de sa commune où il fait bon vivre et qu’il n’a jamais quitté.

 

« Cela fait 46 ans que je suis conseiller. J’ai été élu conseiller municipal et maire adjoint pour la première fois de 1977 à 1983, sous le mandat de Xavier Canu, puis de 1983 à 2020 sous celui de la maire Christine Villotte. Lors des élections de 2020, je suis reparti avec trois de mes collègues sortants et une nouvelle équipe pour me présenter au poste de maire pour assurer la continuité », ​indique mercredi 26 avril 2023, Rémy Laplanche, maire de Tourville-en-Auge. Il est à la tête d’une commune qui abrite 258 habitants.

 

S’il y a peu d’incivilités dans sa commune, il constate « le fossé énorme entre être adjoint et être maire, aucune journée n’est pareille. L’avantage, c’est que nous sommes une équipe soudée. » ​Il évoque aussi la période Covid, où grâce à l’initiative d’Antoine Vilars, maire de Drubec, il a pu faire vacciner les aînés : « La pandémie a accentué l’individualisme, le lien entre les générations se distend. »

Aménager l’entrée du bourg


Avant de se lancer dans le budget 2023, il souligne « l’absence de commerces, ce qui ne favorise pas les rencontres, malgré la présence de distributeurs de pizzas, de baguettes traditions et bientôt de boissons fraîches, dans la commune »​. Autre point noir exposé : la fibre.

Le gros investissement a été en 2022, la réhabilitation du logement communal, désormais terminée. « En 2023, nous faisons une pause. Le département envisage, en 2024, des travaux de réfection de la RD 579. En parallèle, avec le département, nous voulons aménager l’entrée du bourg pour lui donner une perspective d’agglomération et ainsi réduire la vitesse. Une phase d’étude de la sécurisation du bourg est en cours avec le cabinet Aménéagéo. »

 

Il a aussi mentionné le budget 2023 voté à l’unanimité : « Notre compte administratif est excédentaire de 28 864 €. C’est le meilleur résultat depuis cinq ans. » ​Le budget est équilibré à 391 676,94 € en fonctionnement et à 208 148,21 € en investissement. « Nous maintenons les taux de nos taxes locales : 37,49 % pour le foncier bâti, 23,18 % sur le foncier non bâti et 8,19 % la taxe d’habitation. »

Et les loisirs ? « Ils sont gérés par notre Comité des fêtes, présidé par Bernard Paul. Il organise le traditionnel vide-greniers le 28 mai, le barbecue des voisins le 2 juin et nous accueillons les balades du jeudi avec Cap rando, le 11 mai. »


Rénovation du logement communal


Vendredi soir, le maire Rémy Laplanche a organisé une petite manifestation avec toutes les personnes qui ont œuvré, de près ou de loin, à la rénovation du logement communal. « Je voudrais tout d’abord remercier Audrey Gadenne et Hubert Courseaux, conseillers départementaux, pour nous avoir permis l’obtention d’une subvention non négligeable », commence-t-il.

 

Ses remerciements sont aussi allés à l’encontre de tous les acteurs de ce beau projet. « Le logement communal tout comme la salle des fêtes, anciennement la salle de classe, ont été construits en 1955. L’école a fermé en 1976. Deux options se présentaient alors pour le logement : la cession ou la rénovation. Avec le conseil, nous avons opté à l’unanimité pour la rénovation. Cela a permis de conserver le patrimoine local. »

 

Il a fallu huit mois de travaux, réalisés par une douzaine d’entreprises locales, pour arriver à un classement énergétique B. Le volet administratif a pour sa part pris environ quatorze mois. Lors de la visite du logement, chacun a pu se rendre compte du travail réalisé. Un tableau de photos prises avant et après, visible dans la salle Jacqueline Robin, était encore plus explicite.